Fille/de/Personne

 De ta Force de Vivre

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NOUVELLE DATES -
Saison 2024/2025

QUÉBEC - 1 octobre 2024 - THÉÂTRE PETIT CHAMPLAIN
MONTRÉAL - 25 octobre 2024 - THÉÂTRE OUTREMONT
SAINT-CASIMIR - 1 novembre 2024 - LES GRAND BOIS
BAIE-DU-FEBVRE - 9 mars 2025 - THÉÂTRE BELCOURT
WATERLOO - 4 avril 2025 - MAISON DE LA CULTURE
SAINT-HYACINTHE - 10 avril 2025 - THÉÂTRE JULIETTE LASSONDE

 

DE TA FORCE DE VIVRE est une autofiction avec une portion documentaire qui questionne les rapports que nous entretenons avec la mort, met en lumière ce que c’est que de traverser un deuil tout en cherchant à offrir des pistes de réponses à l’existentielle question « Quel est le sens de la vie? ».
Loin du mortuaire, le spectacle embrasse l’humour, dépeints les situations sans détours, ne craignant pas de nommer les vérités… même les plus crasses. On y démontre, au final, que l’art et la création représentent peut-être la plus belle des formes de riposte face à l’angoisse de notre propre finitude.

TEASER

Créé en mai 2021
au Théâtre La Licorne, le spectacle à été présenté à guichet fermé.
De ta Force de Vivre a ensuite été présenté en 2022 :

En France
Théâtre de la Cité, Scène Nationale de Toulouse, mai 2022

Puis, au Québec, 2022 - à ce jour…

Rimouski, Salle Desjardins-Telus, Amqui, Diffusion Mordicus, Carleton, Quai des Arts – Studio Hydro-Québec, Matane, Kaméléart, Ste-Anne-des-Monts, Productions de la Salle Comble, Gaspé, Centre de Création Diffusion de Gaspé, Lévis, L'Anglicane, Ste-Irénée, Salle de concert du Domaine Forget de Charlevoix, Forestville, Pavillon des arts de Forestville, Baie-Comeau, Salle Théâtre, Port-Cartier, Café-Théâtre Graffiti, Sept-îles, Salle Jean-Marc-Dion, Rivières-du-Loup, Salle Alphonse-Desjardins, Petite-Vallée, Camp Chanson, Havre-Saint-Pierre, Salle de diffusion Shed-à-Morue, Îles de la Madeleine, Auditorium Rosaire-Vigneault, Ville St-Laurent, Salle Émile-Legault, Victoriaville, Le Carré 150

ÉQUIPE

Texte, mise en scène, interprétation - Marie-Ève Perron
Régie - Andréa Roy-Marsolais
Scénographie - Alban Ho Van
Composition et conception sonore - Alexander Macsween
Lumières - Martin Sirois
Costumes - Noémie O’Farrell
Maquillage - Angelo Barsetti
Regard Extérieur - Laurence Régnier
Administration - Anne-Valérie Bouchard

Direction de Production et Diffusion
Les Yeux Boussoles - Krista Simoneau / krista@lesyeuxboussoles.ca

Production Fille/de/Personne, en co-diffusion avec le Théâtre La Licorne, en coproduction avec le Théâtre de la Cité - Scène Nationale de Toulouse. Soutenu par le Conseil des Arts du Canada, le Conseil des Arts du Québec et le Conseil des Arts de Saint-Hyacinthe.

MOT de L’AUTRICE

Il y a d’abord eu l’avant…
L’annonce de la maladie, le diagnostic, l’appel de mon père, sa vie bouleversée, nos vies bouleversées, la dégringolade, lui qui quitte sa maison, qui part établir domicile dans un CHSLD (Ehpad), la suite de la dégringolade, lui qui disparait sous nos yeux… sa motricité, son élocution, sa parole, sa mémoire, les doses abrutissantes de médicaments, le désarrois, l’impuissance, toutes les fondations ébranlées « comment c’est possible de finir comme ça ?! »

Puis le décès… et tout ce qui s’en est suivi… les appels aux proches, à la famille, aux amis, la visite du salon funéraire, le choix-achat d’un cercueil, d’une urne, des fleurs, des signets, la découverte d’une industrie bien organisée aux prix établis-exorbitants, la signature de papiers officiels, la rencontre avec le prêtre, la choix des chansons pour la cérémonie, l’écriture d’un hommage, le recherche d’une salle pour la réception d’après, décider d’un buffet, des salades, des sandwichs, serrer des mains la tête étourdie, dire des « mercis » le souffle court, sourire plaqué, répéter et se répéter des « c’est mieux comme ça ».

Et puis l’après…

L’après nébuleux. Essayer de continuer de vivre comme avant. Avoir l’esprit qui vacille. Tout le temps. Trop souvent. Se sentir décalée. Comme dans un film. Regarder la vie qui bouge devant soi. « Tout ça pour ça… pour finir comme ça ». Être traversée par mille émotions contraires. Chagrin, colère, nostalgie, confusion. Être pris d’envies d’aimer, de pleurer, de se moquer, de rouspéter, pour tout, pour rien. Plus rien comprendre. Plus se comprendre. Le sens, qui a foutu le camp. « Tout ça… pour ça »

 Et puis réaliser, d’un coup, l’ampleur du silence, de la pudeur, du demi-mot, de la gêne, des malaises, des inconforts et de l’isolement… dans l’avant, le pendant et l’après.

Et trouver ça… débile. Complètement débile.
Parce que la mort, elle fait partie du deal.
On le sait.

« Vivre… c’est aussi mourir un peu »

Pourquoi donc fuir, refuser d’en parler sachant tous,  qu’un jour ou l’autre, qu’on le veuille ou non, de près ou de loin, on la rencontrera cette expérience de la mort.

Avec ce spectacle il y a donc l’espoir de libérer la parole, de créer un espace qui soit générateur de réflexions et de discussions. Une volonté de mettre fin à la navigation floue des endeuillés, à la solitude, aux tabous. Souhaiter que chacun en ressorte avec plus d’outils de compréhension qu’à son arrivée - outils qui nous ont si cruellement manqués, à moi et mon père.

EXTRAITS de CRITIQUES

 « Seule sur scène devant de simples rangées de lumières, Marie-Ève Perron réussit pendant une heure et demie à nous faire rire, nous émouvoir, nous renvoyer à nos propres vies et à nos propres morts. Elle habite avec fougue une scène nue qui aurait pu être trop grande pour d’autres, femme virevoltante de vie ou spectre terrassé par l’injustice de la situation. Elle use aussi habilement d’extraits audio et musicaux pour faire rebondir son propos ou nous faire passer en un claquement de doigts du drame à la comédie, et vice versa » - Stéphanie Morin, La Presse

« On sort soufflé·e de cette expérience théâtrale unique qui aborde l’inéluctable de façon si originale. On n’en retire ni solutions ni recettes mais plutôt d’importantes réflexions et de puissantes impressions comme cette image de la petite Marie-Ève qui, arrivée au bout de la nuit, perdue et seule dans le noir, dit au revoir à son papa… » - Dominique Denis, Revue JEU

« Grâce à son interprétation énergique et communicative, on passe des larmes aux rires en une fraction de seconde. Son écriture franche ponctuée d’humour noir permet de briser brillamment ce sujet tabou qu’est la mort. Sujet universel par excellence, on contemple dans ses yeux la douleur d’avoir dû observer une personne qui aimait tant la vie dépérir lentement » - Augustin de Baudinière, AtuVu 

« Son sens de l’autodérision et ses jurons lui procurent un aplomb, à savoir une carapace pour se préserver de ses sentiments contradictoires qui la perturbent, de cette colère contenue qui ne demande qu’à jaillir. Elle sait doser l’humour et le drame, passer de l’un à l’autre avec une candeur, une sincérité et une vulnérabilité déconcertantes » - Edith Malo, Journal Métro

DOSSIER DE PRESSE COMPLET SUR DEMANDE
CAPTATION DU SPECTACLE DISPONIBLE SUR DEMANDE